Bienvenue à Renaissance

Renaissance est une communauté de chrétiens ouverte à discuter de la spiritualité et du sens de la vie dans un espace propice à la réflexion.

Nous allons reprendre à la Cafétéria Multi de l'Université de Sherbrooke à 18h30.



19 décembre 2007

Noël



Le sens de Noël, on le sait, est attaché à la naissance d'un enfant. Le petit Jésus est né dans une crèche il y a deux milles ans. Pour beaucoup, Noël est simplement resté le petit Jésus dans la crèche. C'est un Jésus innocent entouré d'une mère adolescente et d'un père charpentier. Son père avait eu l'intention de répudier Marie. Pour certains dans la famille, Marie était une prositutée parce qu'elle aurait eu son enfant d'une relation illégitime.


Bien que les évangélistes ont pu écrire sur la naissance peu ordinaire de Jésus, ils ont décrit d'autre événements. Un ange aurait parlé à Marie et à Joseph à plusieurs reprises. Des mages sont venus adorer le Jésus dans sa crèche. Un roi aurait ordonné la mort de tous les premiers-nés parce qu'il avait entendu que le Messie était né. Un signe dans le ciel indique d'un événement de grand impact s'est produit en Israël. Tous des indices du mystère de Jésus.


Vers la trentaine, Jésus a prèché Le royaume de Dieu est proche ! aux pauvres comme aux riches. Il a voulu faire connaître qui est le Père au ciel et comment avoir une relation avec lui. Il a voulu que les hommes reviennent à lui avec un coeur pur. Il a voulu que l'homme ait une vie avec un sens. Jésus c'est Dieu qui nous sauve de notre vie pour la restaurer. Ça fait du sens quand on voit le monde dans lequel on vit. Dans Jean 3:16, ça dit que Dieu nous a tant aimé qu'il a envoyé son Fils unique pour qu'on ait la vie éternelle et qu'on ne périsse pas.


Ça c'est le vrai sens de Noël. Ce n'est pas un petit Jésus qui se fout de comment on vit. Noël n'est pas uniquement la naissance d'un enfant. C'est la naissance du Rédempteur de l'univers.


Bonne réflexion durant le temps des fêtes !!

13 décembre 2007

Difficile l'amour ? Six études sur l'amour.

C'est difficile aujourd'hui de vivre une relation d'amour épanouïe. Les temps on changé et l'amour s'est radicalement transformé en tant que réalité dans l'Occident. Du temps où les marriages étaient arrangés, on est rendu au temps où on veut trouver notre âme soeur. Renaissance propose une étude sur l'amour dans la société et dans les textes bibliques pour trouver des réponses à nos questions. Voici un bref résumé de l'étude:

-Qu'est ce que l'amour ? Revisiter le philia, l'éros et l'agapé. Quels sont les difficultés de chacun d'eux ? Comment peut-on véritablement aimer ?

-L'amour de Dieu est-il pertinent aujourd'hui ?

-L'amour entre sexes, est-ce qu'on peut améliorer nos concepts ?

- L'amour qui ne se venge pas, est-ce possible ? Étude sur l'amour des gens qui nous sont loin.

- La grâce dans un monde postmoderne. Comment ne pas juger
les autres ?

- L'amour dans la diversité religieuse, aimer les autres dans leur
différence: un accomodement très raisonnable

Si vous avez des commentaires, n'hésitez pas à le faire sur ce blog. L'étude commencera début janvier. Si vous voulez avoir plus d'information et vous inscrire à cette étude, écrivez-moi à sainson@hotmail.com.

22 novembre 2007

Un sacrifice crucial

Les religions sont-elles toutes semblables?
Le christianisme n’est-il qu’un chemin parmi d'autres nous menant à Dieu, ou est-il le seul ?
Et si c'est le cas, pourquoi est-il le seul, et qu'est-ce qui le distingue de toutes les autres religions ?
Cette distinction réside dans le sacrifice de Jésus Christ.

Nous ne débattrons pas ici de savoir si la croyance elle-même en ce sacrifice est essentielle ou non. La question n'est pas de savoir «Faut-il croire en Jésus ou non pour être sauvé par son sacrifice ?», certains pensent que oui, d'autres non, mais là n'est pas notre propos aujourd'hui.
La question est «Pourquoi ce simple sacrifice, est-il si important qu'il bouleverse tout le reste, et distingue totalement la religion chrétienne des autres ? En quoi ce sacrifice est-il crucial et représente-t-il le seul chemin qui mène à Dieu ?».


1. Le sacrifice dans la Bible

Regardons tout d'abord la notion du sacrifice dans la bible.
La notion de sacrifice y est intimement liée avec celle de justice : le Dieu de la Bible est juste, et devant lui, chacun recevra ce qu'il mérite.
Celui qui agit mal sera punit, et celui qui agit bien sera récompensé.

Citons un passage de la Bible en Ézéchiel, Ch. 33 V. 17-20 :
«Les enfants de ton peuple disent : La voie du Seigneur n’est pas droite.
C’est leur voie qui n’est pas droite.
Si le juste se détourne de sa justice et commet l’iniquité, il mourra à cause de cela.
Si le méchant revient de sa méchanceté et pratique la droiture et la justice, il vivra à cause de cela.
Vous dites : La voie du Seigneur n’est pas droite.
Je vous jugerai chacun selon ses voies, maison d’Israël !»
Ainsi, les bonnes actions seront récompensées, et les mauvaises actions seront punies.

Et c'est au niveau de cette punition que le sacrifice intervient.
Au début de l’histoire biblique, Dieu entre en alliance avec son peuple.
Au travers de cette alliance, lorsque son peuple commet de mauvaises actions, Dieu autorise l'accomplissement de leur punition au travers de sacrifices.
Le Lévitique parle de «sacrifices expiatoires» et de «sacrifices de culpabilité».
Comme leurs noms l'indiquent, il s'agit de sacrifices permettant de racheter les fautes, commises consciemment comme inconsciemment.
Les punitions que devaient recevoir les coupables s'accomplissaient ainsi aux travers de ces sacrifices.
Le peuple pouvait ainsi vivre en paix au travers de la justice de Dieu et avoir une chance de racheter ses erreurs commises.


2. Le Messie

Les sacrifices jouèrent leurs rôles durant un temps.
Cependant, plus le temps passait, plus les Israélites désobéissaient à Dieu, et plus Dieu devait les punir de façon sévère.
A travers cela, Dieu voulait que son peuple apprenne de ses erreurs et devienne bon, mais les Israélites allèrent jusqu'à ne plus avoir peur du Créateur et se détournèrent de lui.
Dieu finit donc par les punir en prédisant leur soumission aux Romains et leur captivité, mais en leur donnant l’espoir d’un renouveau à travers l'arrivée d'un nouveau roi, le Messie.

Les Israélites s'attendaient à un roi guerrier qui leur permettrait de vaincre de grandes batailles contre les Romains.
Mais le renouveau que Dieu leur envoya était d'une tout autre nature.
Ce Messie, ce fut Jésus.
Né de la vierge Marie, et descendant du roi David, il aurait pu devenir à son tour roi, régner sur son peuple, devenir un grand leader et mener une bataille victorieuse contre l'oppresseur romain.
Mais au lieu de cela, il s'est sacrifié.
Il n'a pas pris la place du sauveur sur le trône, mais celle du sauveur sur la croix.
Pourquoi cet acte?

Comme tous les sacrifices, celui-ci fut pour apporter le salut, la rédemption et le pardon sur le peuple d'Israël.
Le Messie a sauvé le peuple de Dieu non pas en terrassant ses ennemis, mais en venant à bout de ses péchés, de tous ses péchés, afin de lui redonner une nouvelle chance de revenir vers Dieu, et en lui offrant l'absolution.

On trouve cette explication dans l’épître aux Hébreux, «Il nous convenait, en effet, d’avoir un souverain sacrificateur comme lui [Jésus], saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux, qui n’a pas besoin, comme les [autres] souverains sacrificateurs, d’offrir chaque jour des sacrifices, d’abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci, il l’a fait une fois pour toutes en s’offrant lui-même.»

Le sacrifice de Jésus a établi une nouvelle alliance entre le peuple d'Israël et Dieu.
Ce peuple n’a plus besoin d’offrir des sacrifices pour tous ses péchés, car Dieu a permis que tous les péchés soient pardonnés, et même effacés, par le sacrifice de l’agneau parfait, le fils de Dieu, Jésus.


3. La nouvelle alliance

Jean nous dit,
«L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé son fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui.
Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son fils comme victime expiatoire pour nos péchés.»
(1. Jean Ch.4 V.9-10).

La première alliance n'était plus, nous l'avions brisée.
Mais Dieu, dans son infinie miséricorde, nous a envoyé une chance de reprendre notre chemin à ses côtés, et a envoyé son fils, Jésus, en sacrifice pour notre rédemption.
Le sacrifice de Jésus nous apporte une nouvelle alliance, nous permet de vivre de nouveau avec Dieu, de nous rapprocher de nouveau de Dieu, de connaître Dieu, même en étant mauvais, parce que notre mal est dorénavant déjà puni aux yeux de Dieu.

Et cela, ce sacrifice est crucial.

Dans la compréhension biblique, toute l’humanité est peuple de Dieu : le monde entier a besoin de ce sacrifice expiatoire pour être absolu et rétablir son alliance avec Dieu. Le monde entier a besoin de Jésus le Christ.

Pour cela, la croyance chrétienne ne peut pas être un chemin parmi d'autres qui mène à Dieu, car elle est la seule qui accepte le sacrifice de Jésus, ce sacrifice crucial et essentiel.

Soit la religion chrétienne est le seul chemin qui même à Dieu, soit elle n'y mène pas.
Soit Jésus a fait le sacrifice ultime, celui qui nous sauve tous, soit ce n'est pas le cas, et dans ce cas, tous cela n'est qu'une vague histoire.

A chacun d'écouter son coeur et de choisir sa croyance...

La clé du langage de Jésus


Ceci est un appel à tous.


Souvent, quand je lis ce que Jésus a dit, je comprends son message, mais je ne saisis pas toujours à 100% les symboles ou les idiomes qu'il décrit. Dans Jean 6, il dit qu'il est le pain de vie venu du ciel. En lisant le paragraphe, je comprends l'ensemble de son message sans nécessairement saisir le contexte du pain de vie. Quel est le sens, le contexte, l'idée du lien entre Jésus et le pain de vie ? Souvent, il me manque le contexte culturel et littériare de l'époque pour comprendre les expressions et les idiomes. Jésus parle une autre langue dans un autre millénaire où les us et coutumes sont très (très) différents. J'appele à tous de déchiffrer le langage de Jésus.


20 novembre 2007

Réflexion de Mat

Je suis en train de survoler le livre de Jean. J'étudie un peu moins qu'un chapitre par jour pour me replonger dans l'histoire de Jésus. Et puis le temps des fêtes qui s'approche me donne l'envie de revenir à Jésus.

J'aime bien l'idée que Jésus est venu, non pour nous enseigner une nouvelle religion, mais pour nous libérer de la religion. Au chapitre 5, Jésus confronte les rabbins de l'époque en leur disant qu'ils ont des traditions religieuses qui étouffent les gens. Quand Jésus a guéri un aveugle le jour du sabbat, les rabbins attaquèrent Jésus de ne pas avoir respecté le sabbat. En fait, dans la tradition juive, il ne fallait pas travailler. Jésus leur répondit que même pendant le sabbat, Dieu travaille. Et Jésus ne fait que copier ce que son Père fait. Jésus les critiquait d'empêcher les gens de faire du bien durant le sabbat comme s'ils voulaient avoir un contrôle sur le peuple.


Il me semble que ça brise le stéréotype que j'ai de Dieu. Il me semble qu'il s'est reposé le 7e jour après la Création. Jésus est en train de dire que Dieu ne s'est pas littéralement reposé, mais qu'il a arrêté de créer le monde. C'est clair qu'il faut se reposer, mais je crois que Jésus nous a libéré d'une interprétation très doctrinale de la religion. On est libre grâce à lui. Jésus nous invite, en lisant ce passage, de se libérer des chaînes qu'on s'est peut-être créer avec la religion pour se tourner en admiration devant notre Créateur.

http://www.topchretien.com/topbible/?/bible/&livre=00043&chapitre=5&version=00001#ref

01 novembre 2007

Dieu peut-il créer une pierre que lui-même ne peut soulever ?

Cette question n’est pas facile à aborder, non pas parce que la réponse est difficile, mais parce que la question elle-même pose un problème de définition.

Cette interrogation constitue l'un des arguments majeurs utilisé par les personnes voulant démontrer que Dieu, en tant qu'être omnipotent, n'existe pas.
Elle repose en effet sur un intéressant paradoxe rhétorique :
- si la réponse à cette question est «oui», alors cela signifie que Dieu ne peut être omnipotent, puisqu'il ne peut soulever cette pierre.
- de même, si la réponse est «non», alors Dieu ne saurait être omnipotent, étant incapable de créer une telle pierre.
Ainsi, quelle que soit la réponse, on se retrouve avec la preuve apparente que l'omnipotence n'existe pas, et que donc, Dieu en tant que tel ne saurait exister.

En réalité, cette question joue sur une imprécision du terme «omnipotent».
Premièrement, il faut bien définir ce qu’est l’omnipotence.
Que veut-on dire quand on dit que Dieu est omnipotent ?
Cela ne veut pas dire que Dieu peut tout faire. Être un être omnipotent ne signifie pas être capable de réaliser toutes les actions impossibles et inimaginables de tout l'univers.
Ethymologiquement, un être omnipotent a tout le potentiel, et non pas le potentiel de tout.
La nuance qui existe entre les deux est très importante, je vais essayer de l'expliquer ici.

Par définition, ce qui est impossible ne peut en aucun cas être accompli.
Supposons que la définition d'un être omnipotent soit la seconde (le potentiel de tout).
Logiquement, s’il y a des choses qui sont impossibles, et qu'un être omnipotent a le potentiel de tout, alors un être omnipotent ne peut pas exister, par définition.
Au contraire, si un être omnipotent n’a pas le potentiel de tout, mais a seulement tout le potentiel, alors il peut toujours exister, même s’il existe des choses impossibles dans l'univers, parce que ces chose-là font parti des choses sans potentiel pour lui, des choses en dehors de son potentiel de réalisation, et donc cet être omnipotent n’est pas sensé pouvoir les accomplir.

Revenons donc à la question posée. Si Dieu est omnipotent, l’existence d’une pierre qu’il ne peut en aucun cas soulever n’a aucun potentiel, ce qui le rend impossible. Ceci se voit clairement parce que n’importe la taille de la pierre, il suffit tout simplement d’avoir une force assez puissante pour la soulever. Il n’y a aucune limite sur la puissance des forces, alors même si la pierre a une taille qui s’approche de l’infinie, nous pourrons toujours théoriquement trouver une force assez puissante pour la soulever. L’existence de cette force a donc du potentiel, ce qui le rend possible. Si Dieu est omnipotent, il a nécessairement le pouvoir de créer cette force, et donc une pierre insoulevable ne peut exister.

Pour répondre donc à la question posée nous devons d’abord nous décider si Dieu est bien omnipotent ou pas, car s’il l’est, la question n’a pas de sens. C’est comme si nous nous demandions « est-ce qu’un carnivore peut-il arrêter de manger de la viande ? ». Par contre, si Dieu n’est pas omnipotent, la question peut être posée sincèrement, mais elle ne peut en aucun cas changer notre décision sur l’omnipotence de Dieu. Nous devons régler cela d’abord.

30 octobre 2007

Si Dieu est omnipotent, pourquoi n’a-t-il pas créé un monde sans mal ?

A plusieurs reprises dans la Bible, Dieu a démontré que sa puissance était infiniment grande.
Et cependant, le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui connaît le mal.
Pourquoi Dieu n'a-t-il pas tous simplement enlever le mal de notre monde ?

Cette question rejoint de nombreuses autres questions posées comme «Pourquoi Dieu a-t-il laissé Adam et Ève croquer la pomme ?», «Pourquoi Dieu n'a-t-il pas sauvé Jésus son fils, sur la croix ?».
A chaque fois, on se demande pourquoi dans certaines situations, Dieu n'intervient-il pas pour guider les évènements dans le bon sens.

Prenons comme exemple la question concernant Adam et Ève, et posons-nous d'abord la question : «Dieu ignorait-il réellement ce qui risquait d'arriver avec l'arbre du fruit de la connaissance ?». Bien sûr que non.
Dieu savait qu'Adam et Ève allaient vraisemblablement désobéir.
Et pourtant, Dieu a laissé le serpent approcher et séduire Adam et Ève, et les a laissé croquer le fruit défendu.

Parfois, la désobéissance est nécessaire à l'apprentissage, et l'expérience, nécessaire à la compréhension.
Bien sûr, Dieu aurait pu empêcher Adam et Ève de céder à la tentation à de multiples reprises et en de multiples façons. Mais au final, je pense qu'il a préféré avant toute chose préserver l'un des cadeaux qu'il leur avait offert : le libre arbitre. La liberté de choisir son chemin en connaissance de cause, et d'en assumer pleinement les conséquences.

Ainsi, lorsque parfois nous nous demandons «pourquoi Dieu n'a-t-il pas fait cela ?», questionnons-nous plutôt sur «que ce serait-il passé si il l'avait effectivement fait ?».
Il n'y a pas une réponse vraie et unique à chacune de ces questions, mais en cherchant la réponse, comme nous venons de le faire, on finit par réaliser que parfois, en effet, Dieu n'intervient pas et laisse les choses aller dans une certaine direction qui peut paraître contradictoire, mais qu'il y a toujours une raison, une finalité sur le long terme à cela qui nous échappe.

La question abordée au début présuppose qu'un monde exactement comme le nôtre à une seule différence près (sans le mal) est possible.
Personnellement, je n'arrive pas à adopter une telle vision.
Si on ramène tout basiquement au bien et au mal, la question peut être posé sans problème, mais si on tient compte de la personnalité des gens qui grandissent et se construisent dans ce monde, avec tout ce que la vie leur apporte : la liberté, la responsabilité, la culpabilité, la souffrance, la miséricorde, la grâce, l'amitié, l'amour, la haine, les sentiments, etc... je n'arrive pas à m'imaginer l'existence d'un monde comme le nôtre sans mal.
Je ne saurais même pas par où commencer pour décrire un tel monde.

Durant ma vie, il y a eu une multitude d'événements que j'aurais préféré ne pas avoir à vivre. Mais si on enlève ces choses-là, est-ce que ma vie serait parfaite pour autant ? Est-ce que je serais toujours la même personne, avec les mêmes qualités, les mêmes défauts, la même expérience de la vie ? À ces questions, je ne peux apporter des réponses certaines, je ne peux pas dire si un tel monde sans mal serait réellement meilleur. Et tant que je ne peux pas le dire, je ne peux pas demander à Dieu pourquoi il ne l'a pas fait, ou du moins, je ne peux pas reprocher à Dieu d'avoir fait ainsi.

26 octobre 2007

Réflexion de Mat

Le temps. On manque de temps. On a du temps. Quel est le temps dehors ? Est-ce que tu as du temps ? Le temps a une signification particulière pour nous. Les journées passent tellement vite, que notre conception du temps en est grandement affecté. Souvent on se dit qu'il nous manque du temps pour nous-mêmes. On est tellement préoccupé par le travail et les études, que le temps s'écoule sans que nous réféchissons au temps futur, à notre avenir. J'au vu le film Click hier soir. Adam Sandler joue un personnage qui utilise une télécommande pour ne pas vivre les moments difficiles de la vie. Sans qu'il ne se rende compte, il perd presque toute sa vie et se rend compte qu'il a fait un mauvais choix à éviter les moments dificiles et qu'il a dû prioriser sa famille sur son emploi. Le temps doit être utiliser pour mettre nos valeurs à profit. Si on croit que la famille est plus importante que le travail, ça doit paraître dans notre horaire. Je crois qu'il faut mettre les bonnes priorités de la vie pour ne pas gaspiller le temps qu'on a sur la terre. Sur ce, je vous souhaite un bon temps en fin de semaine !

19 septembre 2007

Pourquoi?

Tout le monde se pose la question « pourquoi? » un jour ou l’autre. Même les positivistes logiques qui rejettent l’existence du métaphysique et ne soulèvent pas souvent cette question, la posent quand il pense à la métaphysique. Il se demande, « pourquoi croire en l'existence de choses que nous ne pouvons pas voire ? » Et faute de réponse satisfaisante, ils préfèrent ne pas y croire. Se demandait pourquoi fait parti de la nature humaine. On veut savoir pourquoi, alors on pose la question. S’il n’y a pas de réponse, on est troublé. Et de ce fait, tous le monde est troublé car personne ne possède toutes les réponses. Alors, que devons nous faire ? Devons-nous rejetter tout ce que nous ne connaissant pas ?

Il est un fait que de nombreuse vérités nous échappent, et qu'il y a de nombreuses choses que nous ne connaissons pas. Je lis par exemple dans le journal que deux pays sont en guerre. Je ne comprend pas pourquoi, et pourtant cela ne m’empêche pas d’y croire et de considérer cela comme acquis. J’émet des hypothèses, des scénarios possibles, mais je ne connais pourtant pas la vraie réponse à cette question (à part si la cause du conflit est révélée dans le journal, mais ce n'est pas le cas dans mon exemple). De la même façon, nous devons être prudent quand nous nous posons des questions à thèmes philosophiques : parce qu'il n’y a pas de réponse à ces questions-là, ne veut pas dire qu’on ne peut pas y croire ou n'y accorder aucun crédit.

Nous ne devons pas rejeter tout ce que nous ne connaissant et ne comprenons pas. A question philosophique : «est-ce que Dieu existe ?» , on peut répondre par l'affirmative à cette question même si nous n’avons pas de réponse à : «pourquoi est-ce que Dieu existe ?».

C’est à nous de continuer à chercher les réponse à nos questions, même en sachant qu'on ne pourra jamais toutes les avoir. Il y aura toujours des questions à poser, des «pourquoi» qui en entraineront d'autres, mais si l'on ne tient rien pour acquis à la base de nos toutes premières questions, on ne pourra jamais répondre à celles qui en découlent. Et on ne pourra continuer à avancer dans notre quête de connaissance.

Je ne suis pas en train de dire qu’il ne faut pas se demander « pourquoi? », simplement que l'absence de réponse à cette question ne doit pas nous amener à réfuter le reste. Ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas la portée ou la motivation d'un acte, que l'on doit réfuter l'acte en lui-même.

Re: déluge ?

Le déluge a t-il exister ? Les fouilles archéologiques n'ont réussi pas à prouver ni à réfuter le déluge de l'histoire qu'on retrouve dans 66 histoires dans le monde. L'histoire du déluge dans la Bible n'est pas la seule histoire sur cet événement. En 1992, des chercheurs océanographes ont amené l'hypothèse d'un déluge à l'étendue du continent proche-orientale il y a 8000 ans. La science n'est pas capable de répondre de façon certaine à la question, mais le rassemblement des faits culturels et littéraires pèsent fort dans la défense d'un déluge biblique.

Est-ce qu’Adam et Eve ont vraiment mal agit en mangeant le fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal que Dieu leur avait interdit ?

Avant d’aborder cette question, il faut définir ce qu'est la notion de connaissance du bien et du mal dans l’histoire de la Genèse. Qu’est ce que la Bible veut dire quand on lit que l’arbre interdit était l’arbre de la connaissance du bien et du mal ? Je n’ai pas étudié l’hébreu, aussi mes propos se veulent prudent, mais je crois qu’il y a une grande importance accordée au mot « connaissance ». Qu’est ce que la connaissance du bien et du mal ?

Je pense que dans l’histoire de la Genèse, la connaissance d’une chose est l’expérience de cette chose ou même une relation avec cette chose. Dans le passage de la Genèse 4.1, il est écrit, « Adam connut Eve, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn ». Le mot hébreu n’est pas exactement le même dans les deux cas, mais elle a le même noyau: l'expression d'un rapport intime, relationnel, ou du tout moins lié à l’expérience.

Avant d’avoir manger le fruit interdit, Adam et Eve savaient ce qu’était le mal, mais ils n’avaient pas de relation avec celui-ci. Il savait que de désobéir à Dieu était mal, mais il n’ont jamais eu d’expérience avec le mal avant d’y goûter. Et avant de connaître le mal, ils ne pouvaient pas réellement connaître le bien. Ils faisaient le bien en obéissant à Dieu, mais ne se rendaient pas compte que ce qu’ils faisaient était bien, parce qu’ils n’avaient jamais agit autrement.

Imaginons un enfant qui obéit toujours à ces parents. La première fois qu’il désobéit et est puni, c’est là qu’il comprend vraiment le bien et le mal dans la portée de ses actes, parce qu’à partir de cet instant, il a une expérience directe, une connaissance (au sens hébraîque du terme donc), avec le bien et le mal. S’il ne fait que d’obéir pour toute son enfance, il aura été un bon enfant, mais, il ne n'aura jamais connu autant le bien que l’enfant qui aura désobéit à plusieurs reprises.

Selon moi, Adam et Eve savaient que de désobéir à Dieu était mal avant de connaître le bien et le mal, et on peut donc les tenir responsable de leur acte. Leur ignorance, bien que présente, n'était pas totale, et ils ont choisi d’écouter le serpent au lieu d’écouter celui qui leur a donné la vie, et j’espère que vous êtes d’accord avec moi que cela est une mauvaise action de leur part.

11 septembre 2007

Re: Création - D'où vient le mal ?

Saint-Augustin dans ses Confessions s'est questionné sur l'origine du mal. Des philosophes lui demandaient comment un Dieu si bon pouvait en soi laisser le mal régner sur la Terre. Augustin a affirmé que le mal n'est pas une substance, que c'est quelque chose qui ne se touche pas. Il a expliqué que toutes les choses que Dieu a crées sont bonnes, du fait que s'ils peuvent se corrompre, ils doivent nécessairement être bonnes au départ. Que si un objet crée ne peut se corrompre, elle ne peut être bonne. Selon lui, le mal (péché) est un dérèglement de la volonté humaine.

Dans l'histoire de la Bible, Adam et Ève ont désobéi à Dieu en mangeant le fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. C'est par ce geste que le mal a commencé à exister sur la Terre. C'est de cette histoire qu'on connait l'origine du mal et du péché.