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19 septembre 2007

Pourquoi?

Tout le monde se pose la question « pourquoi? » un jour ou l’autre. Même les positivistes logiques qui rejettent l’existence du métaphysique et ne soulèvent pas souvent cette question, la posent quand il pense à la métaphysique. Il se demande, « pourquoi croire en l'existence de choses que nous ne pouvons pas voire ? » Et faute de réponse satisfaisante, ils préfèrent ne pas y croire. Se demandait pourquoi fait parti de la nature humaine. On veut savoir pourquoi, alors on pose la question. S’il n’y a pas de réponse, on est troublé. Et de ce fait, tous le monde est troublé car personne ne possède toutes les réponses. Alors, que devons nous faire ? Devons-nous rejetter tout ce que nous ne connaissant pas ?

Il est un fait que de nombreuse vérités nous échappent, et qu'il y a de nombreuses choses que nous ne connaissons pas. Je lis par exemple dans le journal que deux pays sont en guerre. Je ne comprend pas pourquoi, et pourtant cela ne m’empêche pas d’y croire et de considérer cela comme acquis. J’émet des hypothèses, des scénarios possibles, mais je ne connais pourtant pas la vraie réponse à cette question (à part si la cause du conflit est révélée dans le journal, mais ce n'est pas le cas dans mon exemple). De la même façon, nous devons être prudent quand nous nous posons des questions à thèmes philosophiques : parce qu'il n’y a pas de réponse à ces questions-là, ne veut pas dire qu’on ne peut pas y croire ou n'y accorder aucun crédit.

Nous ne devons pas rejeter tout ce que nous ne connaissant et ne comprenons pas. A question philosophique : «est-ce que Dieu existe ?» , on peut répondre par l'affirmative à cette question même si nous n’avons pas de réponse à : «pourquoi est-ce que Dieu existe ?».

C’est à nous de continuer à chercher les réponse à nos questions, même en sachant qu'on ne pourra jamais toutes les avoir. Il y aura toujours des questions à poser, des «pourquoi» qui en entraineront d'autres, mais si l'on ne tient rien pour acquis à la base de nos toutes premières questions, on ne pourra jamais répondre à celles qui en découlent. Et on ne pourra continuer à avancer dans notre quête de connaissance.

Je ne suis pas en train de dire qu’il ne faut pas se demander « pourquoi? », simplement que l'absence de réponse à cette question ne doit pas nous amener à réfuter le reste. Ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas la portée ou la motivation d'un acte, que l'on doit réfuter l'acte en lui-même.

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